Archive for novembre, 2010


Avant

Anciens étais bricolés soutenant une des fermes...

Après

Les nouveaux étais

La ferme (coté porte) ayant certainement pris l’eau pendant des années, les anciens propriétaires ou utilisateurs l’avaient étayée… Pour la tranche suivante de nos travaux ces étais étaient bien mal placés… Ils étaient même doublement mal placés car l’entrait (la grosse poutre horizontale) était anormalement « cisaillée » par ce montage, entre le support des étais et le poids de l’arbalétrier (la poutre diagonale, parallèle à la couverture) pesant sur son extrémité au niveau du mur…

Mercredi

Je dois faire un déplacement aujourd’hui j’en profite donc pour aller chercher avec mon père le petit matériel qui sera nécessaire pour couler la fondation d’un premier pilier que nous devons mettre en place avant d’enlever les étais sous la première ferme avant de pouvoir décaisser le sol…

Voici la liste de course : Mélange sable/gravier spécial béton : 450Kg, 3 sacs de ciment (105Kg), un piquet de terre, une cablette de terre de 3m, des fers à béton, du fil recuit et je reviens en bonus avec un 2ème aspirateur jumeau du premier (1€) et un petit établi (1€ aussi)…

Mélange Sable/Gravier, fer à béton, cablette de terre, nos premiers éléments de construction

3 sacs de ciment de Portland

Le dossier et les chèques pour les raccordements à la SAUR on également été déposé. 15 jours de traitement pour le dossier puis 15 jours de « délai de sécurité » pour les travaux. Nous devrions donc dans un mois avoir nos connexions eaux (égouts et eau potable)… Normalement tout est bon et nous serons prévenus avant le début des travaux.

Pour info si vous devez compléter le dossier de demande de raccordement de la SAUR (66-Thuir) ne vous préoccupez pas de la côte altimétrique demandée, cette information ne devrait plus être demandée depuis longtemps…

Jeudi

Première étape : Préparation du ferraillage, une petite sculpture faite de fers à béton, de treillis soudé et de fil de fer à ligaturer… Quelques ajustements et mise en place dans le trou, pas évident il faut se mettre à plat ventre pour positionner le ferraillage au fond de son trou 1.3m plus bas… On plante les fers à béton dans le sol et on installe une des extrémités de la cablette de terre.

Art moderne ?

Le ferraillage et la cablette de terre dans leur trou

Deuxième étape : Préparation de la fabrication du béton… Une bâche au sol, quelques calculs pour organiser la « production » au mieux, une petite étude ergonomique pour optimiser chargement de la bétonnière et déplacements et nous sommes prêts.

La « station de production » de béton en action

Troisième étape : Le coulage… On s’est calibré sur notre petite bétonnière, 15 à 20 pelles de mélange sable/gravier, un demi sac de ciment et un peu plus de 10l d’eau… Brouette puis coulage du béton dans son trou… Je « vibre » un peu le béton pour qu’il se mette bien en place, mais il s’installe assez facilement de lui même entre les fers à béton…

En une heure les 6 bétonnières prévues sont faites et il nous reste une dizaine de pelletées de mélange sable/gravier, on avait bien calculé les quantités…

Des heures pour le creuser, quelques minutes pour le reboucher…

Quatrième étape : Le nettoyage… Il ne faut pas laisser les restes de béton prendre sur les outils et en particulier dans la bétonnière…

L’après midi, on fini de nettoyer et de ranger puis on s’attaque aux dernières planches et bastaings de la mezzanine. une nouvelle technique, plus directe mais efficace et plus respectueuse de l’entrait (pas de trace de pied de biche) nous permet de venir rapidement à bout des derniers bastaings… On laisse le gros clou planté en biais et on descend directement l’autre extrémité du bastaings qui en tournant fait levier et extrait le gros clou… Je dégage ensuite les dernières planches que nous avions laissé et les 3 derniers bastaings… Il fait nuit il est temps de rentrer…

A gauche : plus rien…

A droite : plus rien non plus

Quelques messages du passé…

Un sucette au poivre et un bon-point à qui arrivera à lire

Vendredi

Épilogue de l’épisode 1 du « feuilleton ERDF », l’épisode 2 ce sera pour le raccordement définitif, qui dure depuis début octobre, je vous livrerai peut être ici cette intéressante aventure…

Maintenant t’es au courant…

Le matin rendez-vous avec ERDF, un premier technicien à qui il manque un matériel, il repart faire une autre intervention après avoir contacté un collègue qui le rejoindra ici un peu plus tard avec la pièce manquante. Pendant ce temps on fait 2 voyages de gravats en déchetterie avec mon père…

En fin de matinée on a enfin notre compteur de chantier, connecté dans la rue il ne nous reste maintenant plus qu’à tirer un câble de 10m jusqu’à la grange…

Le messie a apporté la lumière dans ma vie

Samedi

Le matin en guise d’échauffement, mon père, l’agent J. et moi avons rentré 4 stères de bois chez mes parents. Les bûches déversées dans la rue coupent la circulation, nous devons donc libérer rapidement la voie en les jetant dans le garage… Puis on re-lance les buches dans un petit passage pour les récupérer et les re-re-lancer sur la petite terrasse dans le jardin où elles seront finalement rangées et stockées… 1H30 de jeux bucherons pour lancer la journée…

Attention chute de bûches

C’est pas le moment d’en prendre une … de bûche…

L’après midi la même équipe retrouve avec joie son activité favorite et fait 4 voyages (et demi) de gravats à la déchetterie…

Enfin, la grange est vide de toute trace de gravats, plus rien ne reste, on va enfin pouvoir commencer à « travailler ».

Terre !

Avec un traceur de chantier on représente les pièces au sol, on étudie quelques points et on se fait une idée des surfaces et volumes des pièces… Cela devrait être bien… On se prend un peu la tête en ce moment sur l’implantation électrique et sur l’organisation de la pièce à vivre avec en particulier la cuisine et la cheminée ce test aide un peu…

Vous êtes ici dans la salle d’eau dans la vasque…

On prépare le matériel électrique pour le raccordement du « tableau de chantier » dans la grange au « compteur de chantier » dans le rue.

Bon pour le service

Avant la nuit Phil W. qui sera en charge d’une bonne part du chantier passe pour une première réunion de chantier afin de commencer à planifier les travaux… La première grosse tranche de travaux sera consacrée à la création de la dalle du sol en rez de chaussée puis à l’ouverture des baies sur le jardin. On discute un peu de quelques autres points généraux (escalier, sol du premier, revêtement de sol…) avant que l’absence de lumière nous chasse…

Dimanche

L’après midi on passe à la grange en espérant y croiser nos « voisins de grange »… Chance ils sont là, de bonne humeur ils finissent tout juste leur repas pris dans leur jardin, on discute un peu… Le grand père nous apprend que le propriétaire/créateur des deux granges travaillait à la préfecture et que pour s’arranger il a fait en sorte de construire sa première grange (pas la nôtre) un peu en retrait laissant plus de place pour la rue… Par conséquent notre rue est plus large que les autres rues du quartier car toutes les maisons ont été construites sur cet alignement…

Le compteur de chantier enfin connecté

Nous devons faire passer un câble sur leur façade pour connecter la grange à l’électricité, ils n’y voient aucun inconvénient, nous nous y attachons donc avec mon père et mon frère (un autre) qui faisait sa première visite à la grange…

Le tableau de chantier lui aussi connecté, enfin…

Quelques trous, embases et colliers plus tard la grange a maintenant son électricité…

Décoration de noël ?

Remercions Julien le voisin qui nous avait dépannée jeudi et Alex qui nous a prêté son groupe électrogène quelques semaines…

Dents de cayrou sur ciel moutonneux

Prochain rendez-vous en fin de semaine pour lancer le chantier décaissement… En premier lieu on doit mettre en place des étais sur la nouvelle fondation pour pouvoir supprimer les étais actuels… Espérons que tout aille comme sur des roulettes chenillettes…

Pas ou très peu de photos de ce week-end et pour cause le travail de nettoyage entrepris les semaines précédentes se poursuit sans grande originalité…

Samedi :

Matin relâche, nous avions des obligations extérieures…

L’après midi nous avons fait 5 voyages de gravats, préparé un 6ème voyage pour le lendemain et démonté quelques chevrons de plus.

Dimanche :

Après un voyage de gravats le matin, il ne reste plus que le mortier grossier à moitié concassé que nous éliminerons certainement le week-end prochain.
Trois autres voyages de déchets verts ce matin pour évacuer les dernières feuilles des envahissants figuiers et quelques ronces bien sèches…

L’après midi nous avons récupéré, en prévision du week-end prochain, la bétonnière et un gros bidon qui nous servira à stocker de l’eau chez mes parents. Nous avons également nettoyé la voiture qui ressemblait à une relique digne d’un Indiana Jones. Nous avons nettoyé, débloqué et testé la bétonnière sur le groupe, il faudra trouver une solution de fortune pour réparer son bras cassé…
Dans le jardin nous avons supprimé les restes du crépis du cabanon et organisé le stockage des bastaings. Enfin nous avons fini de creuser nos tombes le trou destiné à recevoir la fondation du pilier, 1m30 de profondeur sur une zone de 80×60… a la main c’est du sport…

Sous un bloc une autre famille de bébêtes

L’intérieur où les montagnes de gravats ont disparu…

130cm de trou

La façade coté jardin avec le nouveau tas de bastaings et sans les restes de figuiers

Avant

Après

Pendant les « longues heures de pelle » un curieux chat bionique m’a parfois tenu compagnie, tranquillement assis il observait mon travail…

Sous les planchers, de nombreux nids d’hirondelles, dont certains encore pleins…